Review de Harley Quinn et les Sirènes de Gotham
Publié le 04 février 2020 par Nico
À l’approche de la sortie du film Birds of Prey qui verra Harley Quinn y tenir un rôle principal, Urban Comics en a profité pour publier Harley Quinn & les Sirènes de Gotham, un récit signé Paul Dini !
Est-ce aussi bon que ça en a l’air ? Réponse dans cette review 😉
Synopsis
Splendides, envoûtantes et dangereuses.
Catwoman, Poison Ivy et Harley Quinn en ont assez de suivre les ordres, et elles sont prêtes à s’emparer d’une Gotham qui leur tend les bras depuis la disparition du Chevalier Noir, perdu dans les méandres du temps. C’est l’occasion pour elle de faire cause commune… mais pour combien de temps ?
- Scénario : Paul Dini
- Dessins : Guillem March
- Publié le : 17 Janvier 2020
- Nombre de pages : 256 pages
- Prix : 22.50€
- Commander sur Bubble BD ou sur Amazon
Paul Dini maîtrise son sujet
Un récit concernant Harley Quinn et écrit par Paul Dini ? Je ne pouvais pas rater ça… Oh que non ! 🙂
Tout d’abord, replaçons le contexte de ce récit dont le déroulement se situe juste après “Coeur de Silence“, dont les aventures ont été publiées dans “Paul Dini présente Batman” chez Urban Comics.
Malgré tout, pas de panique si vous n’avez pas lu ces récits, ce n’est pas indispensable pour la lecture de celui-ci 😉
D’autant plus que l’auteur s’applique à reprendre les éléments clés des événements précédents afin que l’on ne soit pas perdu.
On en a l’habitude avec Paul Dini, mais ce dernier nous sert une nouvelle fois une belle représentation de nos personnages favoris. Que ce soit pour Harley Quinn, Catwoman ou Poison Ivy, leurs différents caractères sont très bien représentés et une bonne dynamique s’installe entre les filles dès les premières planches du récits.
Paul Dini maîtrise à la perfection son sujet et cela se ressent. La relation Harley/Joker est toujours aussi… folle ? 🙂
Et les vannes pleuvent dans tous les sens sans pour autant tomber dans le “trop plein”.
D’ailleurs, plusieurs chapitres sentent bon la nostalgie. L’auteur s’attarde notamment sur le passé du Joker. C’est très bien écrit et cela nous rappelle une nouvelle fois la maîtrise de Paul Dini concernant l’art de la narration, alternant avec justesse entre excellents dialogues et très bons passages d’aventures/actions !
D’ailleurs, les dessins de Guillem March sont excellents et s’adaptent parfaitement à cette narration fluide proposée par l’auteur. Un vrai bon duo !
On soulèvera juste quelques cases un peu trop sexualisantes et qui n’ont aucun intérêt pour le récit.
Des personnages hauts en couleur
Vous allez me dire que je parle beaucoup de Paul Dini (et c’est vrai), mais premièrement j’adore cet auteur, et deuxièmement on sent vraiment une “Paul Dini touch” dans cet ouvrage ! 🙂
En effet, un beau panel de personnage est invité au casting de ce récit. En plus des 3 sirènes de Gotham que sont Harley Quinn, Poison Ivy et Catwoman, d’autres personnages féminins s’invitent à la fête, même si ce n’est que pour une courte apparition. C’est un vrai plaisir de croiser la route de Zatanna (et savez-vous que j’adore ce perso ? Oui, je le dis à chacune de mes reviews dans lesquelles elle apparaît 🙂 ), mais aussi Talia Al Ghul ou encore Jenna Duffy alias la Charpentière.
Les femmes ne sont pas les seules à tenir un rôle dans ce récit puisque le Joker y trouve une place importante. Comment cela aurait pu en être autrement alors que le récit fait d’Harley Quinn l’un des personnages principaux ?
Ce dernier est d’ailleurs très bien caractérisé avec une version old school du personnage qui fait plaisir à voir. D’autant plus qu’il est au centre d’un très bon revers scénaristique.
Un autre personnage bien connu du Batverse tient un rôle assez important dans le récit. Il s’agît d’Edward Nygma alias le Sphinx (ou l’homme mystère selon vos affinités 😉 ). Ce dernier se présente comme repenti de ses activités criminelles et souhaite désormais mettre son intelligence au service du bien en offrant ses services en tant que détective privé.
Une idée très intéressante, d’autant plus que l’auteur met en lumière les difficultés du personnage face à cette nouvelle situation.
C’est d’ailleurs lui qui aura un rôle majeur dans le dénouement final de l’histoire. De là à considérer Nygma comme une sirène de Gotham ?
Peut-être pas… 🙂
Conclusion
Un récit très réussi dans lequel Paul Dini maîtrise parfaitement son sujet. On alterne avec perfection entre les phases d’enquêtes, actions et dialogues réussi. Tout cela est parfaitement mis en scène par les dessins de Guillem March dont le dynamisme s’adapte parfaitement à la narration de l’auteur.
Au final, Dini signe encore une fois un récit d’une grande qualité avec des personnages dont leur personnalité est parfaitement bien représentée ! 😉
Et toi ? Quel est ton avis sur ce Harley Quinn et les Sirènes de Gotham ? Laisse-le nous dans les commentaires ci-dessous 😉
- La narration de Paul Dini,
- La relation Joker / Harley Quinn,
- La caractérisation des personnages.
- Quelques cases trop sexualisée,
- Faut vraiment trouver plusieurs défauts ?
On reste connecté ? 🙂
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