[80 ans Robin] Focus #2 : Dick Grayson
Publié le 27 avril 2020 par Aliénor Drake
Il y a 2 ans (à 3 semaines près), j’avais entamé la rédaction des focus sur les personnages de l’univers batmanien. Le premier était consacré à Alfred, ce fidèle majordome qui me tient beaucoup à cœur, comme pour de nombreux passionnés. Mon 2ème focus (oui, au rythme d’un focus tous les 2 ans, je n’irai pas loin, mais je persévère) présente donc Dick Grayson, sans doute mon personnage favori de la bat-famille.
Dick Grayson est plus connu sous les noms de Robin et Nightwing. Au point que “Batman et Robin” est une expression commune, une association indéfectible. Si Batman est un héros soi-disant solitaire, le grand public l’imagine rarement sans son acolyte, alors que Superboy par exemple, est très peu connu (si l’on excepte les passionnés de comics). Par ailleurs, pour ce même grand public, Robin, c’est d’abord Dick Grayson (alors que plusieurs ados ont porté le costume). L’identité civile derrière le masque est presque aussi importante que le costume du “rouge-gorge”.
Pourquoi Dick Grayson tient-il une si grande place dans le cœur des lecteurs et spectateurs ? Qu’est-ce qui fait de ce garçon un héros attachant, complexe, qui a su évoluer et devenir un super-héros à part entière ?
Dans cet article, je ne saurai être exhaustive. Je ne parlerai pas (ou très peu) des innombrables versions de Dick, dans telle terre ou tel monde alternatif (j’ai bien du mal avec ces mondes parallèles). J’y apporterai surtout mon regard personnel, ma vision du héros que j’admire tant.
Un petit oiseau qui prend son envol
Richard “Dick” Grayson naît en avril 1940, dans le Detective Comics #38. Il n’est donc, finalement, pas vraiment plus vieux que le Chevalier noir… Il est en réalité son deuxième allié (Gordon étant le premier en date), et premier membre de la “famille”. C’est un enfant d’une dizaine d’années, dont la création est inspirée, entre autres, de Robin des bois, en particulier celui de Douglas Fairbanks (cf Qui est le chevalier noir, de Siegfried Würtz). Pour ma part, je pense que celui incarné par Errol Flynn, sorti deux ans auparavant (1938), n’est pas non plus neutre dans la tonalité joviale et acrobatique donnée au jeune oiseau. Toujours est-il que la grande majorité d’entre nous connaît la tragédie qui a frappé le petit héros tapageur : ses parents, trapézistes dans un cirque, ont été tués sous ses yeux par un malfaiteur qui a enduit d’acide les cordes de leurs trapèzes. Pourquoi la création d’un tel bambin aux basques du sombre héros ? D’une part, les comics sont censés être lus par les enfants, mais le Chevalier noir offre une lecture violente à ce public. Un jeune héros permet aux lecteurs de mieux s’identifier aux protagonistes des histoires. Dick Grayson (qui devient Robin) apporte une touche d’humour et de légèreté qui n’était pas présente auparavant. Une raison plus “pragmatique” est de permettre le dialogue et de fluidifier les pensées du Chevalier noir, rendant ainsi les histoires plus interactives et dynamiques.
Le succès que rencontre Robin est tel que les ventes de comics explosent à partir du n°38. Le jeune acolyte a bien vite droit à son autonomie dans des aventures publiées au sein de Star Spangled Comics. Il se retrouve parfois seul, et on le voit déjouer un mauvais plan nazi, rien que ça ! Saviez -vous également que, à l’image de son succès dans le monde réel, Robin a aussi droit à un musée de fans dans ses propres histoires ? Dans Star Spangled Comics #83, Dick découvre que son fan-club lui dédie un musée…
Ses origines sont régulièrement retracées, sans jamais dériver du sujet original, ce qui en fait un héros stable et très caractérisé, comme son mentor. Dans Robin : année un, il doit faire ses preuves et sait valoriser ses talents. L’un des récits les plus remarquables sur ses origines est Amère Victoire, où l’on assiste avec gravité à cette terrible perte qu’il subit.
Le petit héros grandit et évolue toutefois dans l’allégresse au point que le “duo dynamique” devient inséparable, aussi bien en comics qu’à la télévision. Robin, incarné par un Burt Ward âgé de plus de 20 ans, est une star de la série burlesque de 1966 à 1968. Dans ses aventures vendues en kiosque, il devient chef des Teen Titans, qu’il compose avec Aqualad et Kid Flash en 1964, dans The Brave and the bold #54. Ces aventures sont encore l’occasion pour l’adolescent de s’affirmer auprès des autres héros et auprès du public adolescent, qui aime suivre les thématiques et questionnements de leur âge. Le succès toujours actuel de cette équipe, en particulier aujourd’hui avec la série dont Dick Grayson est le protagoniste principal, montre l’attachement des lecteurs aux jeunes héros, qui sont tous nés grâce à Dick Grayson.
Mais voilà qu’en 1969, une grande étape est franchie pour le jeune Grayson : il entre à la fac ! Il prend congé de son mentor pour se rendre à l’université de Hudson. C’est aussi le début des années sombres pour Batman… et ce n’est pas une coïncidence. Dick sera toujours là pour seconder Bruce, pour revenir de son université lorsqu’il le faudra. Dennis O’Neil et Neal Adams lui offrent de beaux rôles, notamment dans une aventure durant laquelle les lecteurs le croient mort, mais les récits plus sombres, tels que ceux écrits par l’excellent Steve Englehart, le laissent de côté (à de rares exceptions près). Son successeur est moins jovial. En 1984, il léguera son costume coloré à Jason Todd, le nouveau Robin. Dick Grayson et Robin, c’est donc terminé.
Les ailes de la nuit
L’intérêt de Dick Grayson, sans doute plus que les autres Robin, voire plus qu’une bonne partie des super-héros, c’est qu’il connaît une évolution remarquable, et acquiert un caractère particulièrement complexe au fur et à mesure des étapes et des épreuves qu’il rencontre. Lorsqu’il lègue son costume de Robin, il prend le nom de Nightwing en l’annonçant officiellement à ses amis dans Tales of Teen Titans #44. Dick Grayson tient ce nouveau nom de héros d’un ami disparu de Superman : signe de son caractère épris de justice et de bienveillance ; il est vrai que Dick semble s’apparenter plus à l’homme de fer qu’au chevalier noir. C’est pour cela qu’il crée un équilibre étonnant entre l’ombre et la lumière, la justice et la bienveillance, la négativité et l’espoir.
Sous son identité de Nightwing, Dick Grayson renouvelle le succès qu’il rencontre auprès du public, en même temps que sa psychologie et les aventures qu’il rencontre prennent de l’épaisseur. La petite anecdote nous rappelle qu’il a été désigné par IGN 11ème meilleur super-héros de tous les temps, et le classement ComicsAlliance le remarque comme étant le super-héros le plus sexy (ne cherchez pas cette info trop loin, elle est sur Wikipédia, je l’assume). Cet aspect “sexy” n’est pas anodin, car il est vrai que nombre de dessinateurs ont choisi de valoriser le physique du héros (bien que parfois, les goûts et les couleurs, hein…). Et il va sans dire que cela fait partie du charme de Dick Grayson.
Mais Dick est avant tout un héros téméraire, particulièrement doué dans le combat (du fait de ses capacités d’acrobate, voire de son appétence à distraire ses ennemis…). Tout en conservant sa positivité et son humour, notamment auprès de Batman, il mûrit et s’assombrit. Des auteurs comme Chuck Dixon, qui connaît très bien le jeune garçon pour l’avoir approfondi dans Robin : Année un et dans Nightwing, ou encore Kyle Higgins voire Tim Seeley (Grayson, Nightwing rebirth). Il rencontre même de terribles épreuves, dont vous pouvez lire les détails dans l’article de Kaori, autre fan de Nightwing, sur le blog Bruce Lit, et dont je reparlerai plus loin. Son costume reflète d’ailleurs bien cette nouvelle personnalité : entièrement noir et bleu , il rappelle donc plus celui de Batman que celui de Robin des bois…
Par ailleurs, Dick n’est pas que Robin et Nightwing. Il devient aussi Batman à plusieurs reprises, ce qui renforce sa maturité. Il est d’ailleurs capable du plus grand sérieux, voire de se rapprocher du caractère de l’homme chauve-souris lorsqu’il s’empare de la cape. Cela commence en 1994, dans Le Fils prodigue. Épuisé par ses combats contre Bane puis Jean-Paul Valley après Knightfall, Batman demande à Dick Grayson de le remplacer. Bruce reprend son rôle en 1995, envoyant son fils adoptif découvrir Blüdhaven. Dick renfile le costume lors de la disparition de Batman à la fin de Final Crisis. Bruce en profite pour parcourir le monde et fonder le “Batman Incorporated“, et laisse le soin à Dick de prendre Damian Wayne sous son aile, tandis que Tim Drake devient Red Robin. L’influence de Dick en tant que Batman est donc grande dans la bat-famille, au point de nouer une très belle relation avec le véritable fils de Bruce. Enfin, il revient à Batman à une troisième reprise, dans le très beau Sombre Reflet de Scott Snyder, Jock et Francesco Francavilla. Le sang froid de Grayson est mis à rude épreuve lorsqu’il doit affronter une énigme liée au meurtre de ses parents, ou lorsqu’il fait face au frère psychopathe de Barbara Gordon.
Sa personnalité en tant que Nightwing fait donc de Dick Grayson un héros particulièrement attachant, laissant entrevoir ses doutes, ses désespoirs mais aussi sa très grande humanité. Gordon ira même jusqu’à lui affirmer qu’il préfère ce Batman-ci, plus humain, que le précédent (il aura deviné un changement de personnalité sous le costume). Ses relations avec ses alliés sont meilleures, car Nightwing est capable d’empathie et de compréhension des autres.
Des relations complexes avec son entourage
S’il est bien plus sociable que Batman, Dick Grayson est malgré tout chargé de doutes, fait preuve de peu de confiance en lui-même et est parfois trop confiant dans ses alliés voir ennemis. Sa très grande humanité et sa sensibilité lui jouent des tours et rendent ses relations avec les autres parfois complexes. La première des difficultés est, bien entendu, ses rapports avec Batman. Orphelin adopté par Bruce Wayne, ses relations avec son mentor ont toujours été mêlées de confiance, de respect, d’amour filial et de tensions. Personnellement, j’estime que cette relation, longue et profonde, est une des plus passionnantes de l’univers batmanien, d’où (en partie) mon intérêt passionné pour Dick Grayson. S’il s’est éloigné de Batman, c’est parce que Robin a une vision très différente du monde, et a rarement été en accord avec son mentor sur la façon de gérer la justice, sa propre vie et sa famille, même s’il a tendance à parfois reproduire ce caractère autoritaire et taciturne lorsqu’il commande les Titans ou qu’il endosse le costume de la chauve-souris. La série TV actuelle Titans, dans laquelle Dick Grayson est incarné par Brenton Thwaites, reflète (trop à l’extrême à mon goût) ce comportement inévitablement influencé par Batman, en même temps que ses rapports difficiles avec ce dernier. Cependant, Grayson est sans doute la personne qui a le plus confiance dans le Chevalier noir. Dans le superbe arc Meurtrier et fugitif, il se révèle quasiment le seul à croire en l’innocence de Bruce Wayne… mais aussi à se sentir profondément trahi par celui qui l’a adopté et qui finit par renier son identité de père. Dans chacune des histoires où Dick intervient, on découvre que Bruce lui offre une confiance tout aussi absolue. Cette confiance est le ciment qui lie les deux héros au-delà de tout. Lorsqu’elle est (rarement) trahie, cela conduit à l’explosion comme dans Meurtrier et Fugitif.
Le final du premier arc de Nightwing Rebirth donne également lieu à un beau moment de foi exercée l’un pour l’autre. L’attachement que ressent Bruce Wayne pour son pupille est si fort que sa mort lui est une idée absolument insupportable. Lors du mémorable Robin meurt à l’aube, Batman est prêt à renoncer à son rôle lorsqu’il pense Dick mort. Il supporte également très mal le sort réservé à Nightwing dans Justice League : Le règne du mal, et est dévasté lorsque Damian tue accidentellement le plus fidèle allié de son père dans Injustice. Dick Grayson et Bruce Wayne forment finalement un duo que l’on retrouve très souvent dans nos vies : deux individus très différents, pas souvent d’accord, mais qui savent qu’ils peuvent compter l’un sur l’autre et se soutenir lors des moments les plus importants, et qui reconnaissent être complémentaires.
Mais Dick Grayson connaît aussi des difficultés avec d’autres membres de son entourage, notamment les femmes. S’il a de nombreuses histoires amoureuses, les plus connues des lecteurs sont avec Barbara Gordon et Starfire. Avec Batgirl, cette relation s’avère compliquée. S’étant connus très tôt, Robin semble être amoureux de Batgirl depuis longtemps et finit par lui déclarer sa flemme. Entre hésitation, demande en mariage, rupture et tromperies, on ne peut pas dire que cette relation fut douce ! Grayson a notamment trompé Batgirl avec Starfire dans les aventures des New Teen Titans. Huntress (Helena Bertinelli) est également l’une des dernières grands amours de Dick, notamment dans l’excellente série Grayson : agent de Spyral que je vous recommande chaudement, surtout si vous aimez les histoires d’espionnage. Outre ces trois principales amours, il connaît de très nombreuses relations passagères (Dick Grayson est un véritable homme à femmes), dont avec sa banquière qui n’est autre que… Sonia Zucco, la fille de l’assassin de ses parents. Dick multiplie les relations amoureuses et sexuelles, causant beaucoup de mal autour de lui. Il s’attache rapidement aux femmes qui l’entourent, mais ses doutes l’empêchent de prolonger une relation amoureuse stable.
Un héros bienveillant et humain
La complexité de ses relations se ressent également avec ses ennemis. A l’image de Batman, Dick peut avoir un comportement ambigu avec celles et ceux qui lui causent du tord. De façon plus prononcée que son mentor, son premier objectif est même de donner une seconde chance à ces derniers, de les faire changer. Dick semble être bien plus rousseauiste que le Chevalier noir : pour lui, chaque être humain est un individu bon, c’est son environnement et les conditions sociales, psychologiques ou sanitaires qui le conduisent à devenir ce qu’il est. Un héros doit non seulement arrêter les dégâts qu’un vilain cause, mais doit aussi permettre à cet ennemi de changer son comportement et devenir bon. Cette morale va lui causer des dommages irréparables psychologiquement, comme lorsque, sous le coup du désespoir, il laissera Tarentula tuer son ennemi de toujours Blockbuster. Cet épisode particulièrement sombre, sans doute la plus tragique de l’histoire de Dick Grayson, illustre parfaitement ses rapports avec l’ennemi. Se sentant coupable d’avoir laissé mourir un ennemi pourtant particulièrement coriace (Blockbuster menaçait de torturer psychologiquement notre héros en s’en prenant à ses amis et sa famille), il va également subir un viol par Tarentula (sans compter le viol par Harley Quinn dans l’animé Batman et Harley Quinn), une ennemie qu’il avait pourtant décidé d’aider. Parfois, son désir d’amener des ennemis à la repentance s’avère bénéfique, comme dans Nightwing Rebirth, où il aide différents ennemis (pas les plus rudes il est vrai) à laisser leurs mauvais penchants de côté, au point qu’ils finissent par devenir ses amis.
Un dernier trait de caractère de Dick Grayson est son extraordinaire sociabilité, qui va là encore à l’encontre de la personnalité de Bruce Wayne. Dick déteste être seul, mener une vie paisible et solitaire. Son essai d’installation à Blüdhaven dans le rebirth nous le montre : il aime s’amuser, il aime l’aventure, il aime se faire de nouveaux amis, prendre soin des siens, travailler et donner de lui-même. Son grand cœur et son empathie font de lui le meilleur grand frère qui puisse être pour tous les Robin. Même Damian Wayne, qui ne supporte et ne respecte personne, entretient une relation touchante avec ce mentor qui a été, il faut le dire, bien plus paternel avec lui que Bruce. Mentor, Dick l’est aussi pour tous les jeunes qu’il rencontre : il prend sous son aile Ravager (Rose) la fille d’un de ses pires ennemis, Deathstroke, afin d’en faire une “bonne” combattante (là encore, toujours cette idée de vouloir faire d’une ennemie, une amie), et ce, aussi bien dans les comics que dans la saison 2 des Titans. Il éduque Damian ; il apprend à Tim Drake, alias Red Robin, à être à la tête des New Teen Titans à partir de 1988. Il aide Helena Bertinelli à former des jeunes filles dans Grayson. Dick est un éternel pédagogue, car il comprend les autres. Il comprend leur façon de fonctionner, il considère que chaque individu peut progresser et faire évoluer ses capacités. Cette pédagogie, il l’utilisera même auprès de Batman, auquel il apprend régulièrement à changer d’avis, à se tourner vers les autres, à être moins autoritaire et plus compréhensif.
J’espère ainsi vous avoir apporté ma vision de Dick Grayson et vous avoir donné envie d’en connaître un peu plus sur ce personnage. Héros à succès dans les comics, il a longtemps été négligé au cinéma, hormis dans les dessins animés (dont bien entendu la série animée des années 90). Il est à nouveau pris au sérieux dans la série Titans, sans doute un peu trop à mon goût : pour moi, Dick Grayson est avant tout un personnage positif, blagueur, souriant. Espérons que les prochains films de Matt Reeves n’oublient pas le plus fidèle allié de Batman…
Les principales incarnations de Dick Grayson au cinéma et à la télévision
Serial Batman, de Lambert Hyllier (1943) : Douglas Croft
Batman, de Leslie H. Martinson (1996-1968) : Burt Ward
Batman Forever (1995) et Batman et Robin (1997), de Joel Schumacher : Chris O’Donnell
Batman : la série animée (1992-1995) et The New Batman Adventures (1997-1999), de Paul Dini, Bruce Timm et Eric Radomski : Loren Lester
Teen Titans, série animée (2003-2006) : Scott Menville
La ligue des justiciers : nouvelle génération (2010-2013) : Jesse McCartney
Teen Titans : Go ! (2013-2015) : Scott Menville
Lego Batman : le film (2017) : Michael Cera
Titans (2018-) : Brenton Thwaites
Et vous ? Que pensez-vous de Dick Grayson ?
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Quel formidable article, Alienor !
Evidemment que je suis complètement d’accord avec toi.
Pour moi aussi, la relation entre Batman et Dick est sans doute la plus intéressante de tout DC…
D’ailleurs, tu évoques des exemples dont je ne me souviens pas ! Je n’ai plus qu’à aller relire mes tomes Rebirth, quel dommage !
Juste une petite précision : pour le viol par Tarentula, c’était dans le run écrit par Devin Grayson. Et merci pour le lien vers mon article 😉
Ah merci pour la correction Kaori, je suis allée trop vite et ai confondu Devin Grayson (quel nom…) avec Chuck Dixon !
Merci beaucoup pour ton retour, ça fait plaisir. Entre passionnées de ce cher Richard…