Review Batman Metal – Tome 2 : Les Chevaliers Noirs
Publié le 20 juillet 2018 par Alexandra
On se retrouve pour la suite de l’event Batman Metal avec le tome 2 sorti le 6 juillet 2018. Après un premier tome qui a suscité à la fois beaucoup d’engouement et de critiques, que vaut ce second tome ?
Alors que les plans de Barbatos concernant Batman apparaissent au grand jour, ses agents du Multivers Noir pénètrent notre réalité et confrontent leurs membres référents de la Ligue de Justice.Mais qui sont en réalité le Dévastateur, Red Death, la Noyée ou bien encore le Batman qui Rit, ces Chevaliers Noirs qui tous semblent être une version déformée du plus grand des justiciers, Batman ?
Contenu : Batman : Red Death, Batman : Murder Machine, Batman : Dawnbreaker, Batman : The Drowned, Dark Nights : Metal #3, Batman : The Merciless, Batman : The Devastator, Dark Knights : The Batman Who Laughs, Batman Lost
Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV
Dessins : Greg Capullo, Doug Mahnke et collectif
Publié le : 6 juillet 2018.
Nombre de pages : 248.
Prix : 22.50
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Les back-story : répétitif mais intéressant
Batman Metal Tome 2 – Les Chevaliers Noirs est constitué de nombreux one-shot dédiés aux Dark Knights, les sbires de Barbatos. Chaque Chevalier Noir a le droit à ses backstory, mais que valent-elles ?
Globalement, le tout est beaucoup trop répétitif. Chaque “Batman de l’enfer” a ses origines racontées en quelques pages mais pour un total de 7 chevaliers, le tout est redondant. Ce qui fait défaut à cette trame scénaristique est de vouloir tout raconter trop vite et de la même façon. L’idée est de mettre le héros face à ses craintes les plus absolues, avec à chaque fois l’idée de basculer du côté obscur. On comprend bien ce schéma puisque chaque chevalier est une version d’un Bruce Wayne désemparée qui ne trouve solution que vers la noirceur (ou le côté obscur de la force référence Star Wars oblige !).
Pourtant certaines histoires se démarquent, celui du Batman qui rit par exemple. Depuis de nombreuses années, les auteurs s’essayent à décrire le Joker et Batman comme les facettes opposées d’une même pièce, et leur réunion ne peut qu’aboutir à un résultat démentiel. À rappeler que c’est ce Dark Knight qui orne avec brio la page de couverture, tout simplement sublime au passage ! Un autre one-shot sympathique est Drawnbreaker qui puise sa force dans les ténèbres et non pas la lumière. Finalement, même si le résultat reste inégale pour ces one-shots, certaines histoires font ressentir les plus gros doutes et peurs de Batman. Des sentiments que l’on a toujours ressenti si vous suivez depuis longtemps ce cher Batou. Enfin, comment ne pas parler du Bruce Wayne qui reçoit l’anneau des Green Lantern et qui fait juste n’importe quoi. C’est barré mais on apprécie.
Si ces backstory ont peu d’impact et d’importance pour la suite, elles permettent de mieux comprendre chaque chevalier et d’en savoir plus sur le Multivers Noir. Les différentes planètes sont explorées, toutes plus sombres et destroys les unes que les autres. On a alors le plaisir de changer d’univers ce qui pallie un tant soit peu à la répétition des histoires. Il n’empêche que l’on passe un agréable moment auprès de ces versions diaboliques de Batman.
Mais le gros récit est sans conteste le one-shot de conclusion Batman : Lost. Le fait est que l’on plonge dans les origines mêmes de Bruce Wayne. On part à la découverte de sa psychologie profonde, à quoi il pense, ce qu’il est. Dans le même temps, on explore plusieurs passages de la continuité DC Comics avec, notamment, le travail de Grant Morrison sur Batman, un travail remarquable.
Une claque visuelle
Alors oui, Batman Metal Tome 2 a des défauts, mais il est une réussite esthétique. C’est simple, chaque planche est d’un graphisme grandiose. On peut notamment accréditer tout ce mérite aux grands artistes présents sur ce tome : Greg Capullo, Carmine Di Giandomenico, Ethan Van Sciver, Riccardo Federici, Yanick Paquette, Doug Mahnke et Jorge Jimenez. Du beau monde, pour un excellent Batman Metal.
Une des forces de cette série est d’avoir des visuels percutants. Les pages de couvertures, ces images des Chevaliers Noirs sur fond d’apocalypse, ou encore le Batman qui rit : tant d’éléments hautement graphiques.La colorisation reste appréciable, un peu floue par moment, mais elle s’accorde à l’ambiance et au ton donné.
Conclusion
Une lecture, pour ma part, tout aussi agréable que le premier. Voir plus simple. Une ambiance moins pesante et des artistes qui rendent le tout accessible.
Malheureusement, ces back story répétitives donnent cette impression que DC Comics joue l’effet “banquable” des Chevaliers Noirs. Néanmoins, j’ai passé un bon moment à lire ce second tome et j’attends avec impatience la suite ! Un event comme ça, ça ne se rate pas 😉
Les notes
Dessin
Colorisation/Encrage
Note globale
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