Injustice : les dieux sont parmi nous, année deux : la review
Publié le 27 février 2018 par Aliénor Drake
Suite au premier article sur l’année un d’Injustice que vous pouvez lire ici, nous continuons le cycle Injustice, avec la review des tomes 3 et 4 qui narrent la 2ème année du combat de la “team Batman” contre le totalitarisme de Superman. Le soulèvement est en marche, la guerre éclate.
La guerre est déclarée entre fidèles et dissidents au régime totalitaire instauré par l’Homme d’acier, et chacun doit à présent choisir son camp. Avec la disparition d’Arrow et un Batman hors-jeu, Black Canary tente tant bien que mal de rassembler sa propre équipe. Mais tandis que sur Terre, la poigne de fer de Superman se resserre, aux confins de la galaxie, une autre menace s’éveille.
Review des tomes 3 et 4
Scénario : Tom Taylor
Dessin : Mike S. Miller, Bruno Redondo
Nombre de pages : 2 volumes. 144 pages (tome 3), 184 pages (tome 4)
Publiés le : 28 août 2015 (tome 3) et 9 octobre 2015 (tome 4)
Les femmes prennent le pouvoir
Superman a définitivement passé un cap vers la dictature et a brisé Batman. Celui-ci se trouve cloué au lit dans le seul lieu inaccessible à son ennemi et aux bons soins d’Alfred et de Zatanna. C’est donc à son équipe féminine de reprendre le flambeau de la résistance, ce qui est un vrai régal pour une lectrice comme moi, sensible aux dimensions féministes des comics. Oracle et Black Canary, aidées de Batwoman, Huntress et Catwoman, élaborent une stratégie avec le GCPD afin de piéger Superman et ses alliés.
Hormis la grande guerre dont je vais parler plus tard, c’est d’ailleurs sur Black Canary et Oracle que se concentre l’histoire. Le tome 3 commence par un émouvant souvenir de l’amour de Dinah pour Green Arrow, ainsi que leur amitié avec Hal Jordan, qui a rejoint le camp de celui qui a pourtant tué son ami. On assiste également à un beau rapprochement entre Harley Quinn et Black Canary, liées intimement par un événement à la fois tragique et heureux…
De son côté, Jim Gordon se tourne vers sa fille et lui avoue qu’il connaît sa double identité depuis le début. Le père et la fille organisent la résistance ensemble, le premier allant jusqu’à se sacrifier pour sauver sa Barbara.
Ainsi, les femmes de Gotham s’allient à la police pour mener la fronde à l’aide des pilules fabriquées par l’ennemi, sous le regard bienveillant d’un Batman qui enrage de ne rien pouvoir faire, de son lit puis d’un fauteuil roulant. Mais pendant qu’au sol, la révolte gronde et se manifeste, une guerre se prépare lorsqu’une menace extérieure intervient dans le combat idéologique…
Une bataille impitoyable
Du côté de Superman, l’union a du mal à s’opérer. Sinestro profite de la folie du dictateur pour le manipuler et s’en faire un allier, au grand dam de Hal Jordan. Celui-ci met du temps à faire confiance en son ennemi. De meurtres en manipulations, Sinesto fini pourtant par s’imposer dans l’équipe de l’Homme d’acier. De leur côté, Guy Gardner (en contact permanent avec la résistance de Gotham) et Kilowog tentent de stopper la menace et font appel aux Gardiens, qui sortent l’artillerie lourde.
L’union flanche cependant toujours du côté de Superman, puisque l’on découvre enfin qui est le traître infiltré, qui fournit des informations à Batman et Oracle depuis le début de l’histoire…
Les héros ne s’en sortent pas indemnes et les sacrifices à l’issue ce combat nous confirment qu’Injustice est une sorte de Game of Thrones version comics, où nos héros préférés seront rayés de la carte sans état d’âme, ce qui était déjà bien amorcé dans les 1ers tomes.
Conclusion
Tout l’art de cette année 2 réside également dans l’articulation entre le combat des Lantern et l’action menée à Gotham, au gré des difficultés personnelles que rencontrent les héros et héroïnes, leurs dilemmes et les amitiés violemment brisées. Le scénario (toujours Tom Taylor aux manettes) est donc toujours excellent, et le dessin plus agréable car moins diversifié : on retrouve un Bruno Redondo performant et Mike S. Miller que, personnellement, je n’apprécie pas. Parfois, un autre artiste s’incruste, mais la diversité est tout de même plus digeste.
Les notes
Dessin
Colorisation/Encrage
Note globale
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