Review de Suicide Squad : Blaze
Publié le 10 mars 2023 par Benoit
Bienvenue à toutes et à tous dans un nouveau volume du Black label de DC, nous présentant une aventure inédite de la Suicide Squad confrontée à un être tout puissant capable de rivaliser avec les plus grands super-héros de la planète.
Synopsis
Un méta-humain avec les pouvoirs de Superman, mais dépourvu de toute humanité, a été lâché sur le monde. Pour stopper ce fléau, Harley Quinn, Peacemaker, Captain Boomerang et King Shark sont missionner pour baby-sitter — et au besoin exécuter — cinq nouvelles recrues mortelles au sein de la Suicide Squad ; cinq créatures sacrifiables nées d’une expérience gouvernementale secrète du nom de Blaze. Ils sont dotés d’incroyables pouvoirs… étonnamment transmissibles. Et quand un membre de l’équipe meurt, les autres deviennent plus puissants. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer… ?
- Scénario : Simoni Spurrier
- Dessins : Aaron Campbell
- Publié le : 24 février 2023
- Nombre de pages : 168 pages
- Prix : 17€
- Commander sur Bubble BD , chez Comics-Zone ou sur Amazon
Version audio de la review comics 😉
ACCOMMODATION
Tout d’abord je me dois d’être honnête avec vous, à la première lecture des pages j’ai refermé le comics. Il faut se l’avouer la partie graphique est un élément primordial et ici Aaron Campbell joue sur un trait réaliste mixé à la peinture ce qui donne, presque en permanence, un effet de flou et/ou de hors champs. Pour ma part, j’ai eu l’impression de regarder un roman photos car les actions restent figées malgré les combats intenses.
Il faut également le dire, c’est un récit qui est à réserver aux adultes car il y a beaucoup de scènes de violences crues qui collent très bien et qui sont nécessaires à l’histoire.
Du coup cette approche esthétique m’a, dans un premier temps, déplu. Mais connaissant maintenant le Black Label de DC je me doutais que derrière une mauvaise première impression peut se cacher une bonne histoire.
CHAIR A CANON
Concernant la partie scénario, on retrouve certains des personnages populaires de la Suicide Squad : Peacemaker, Harley Quinn, King Shark, Captain Boomerang et Amanda Waller.
Ils vont devoir affronter un ennemi encore plus puissant que Superman et pour cela il faudrait s’injecter de nouveaux pouvoirs. Cependant l’envers de la médaille est une durée de vie très courte de 3 mois.
Mais, évidement, ils préfèrent décliner pour se faire remplacer par des détenus lambdas qui vont pouvoir, normalement, rivaliser avec l’antagoniste. Du coup nos personnages “préférés” sont relégués au rôle de baby-sitter.
Ainsi nous suivons les péripéties de la Suicide Squad qui arrive toujours avec un train de retard et qui est dans le flou total concernant les vraies raisons de leur mission.
Car vous vous en doutez, Amanda Waller a toujours des objectifs cachés et des plans de secours, de plan de secours. Du coup on se retrouve dans une situation classique, comme celle du film Suicide Squad de David Ayer, où le véritable ennemi est en réalité l’employeur même de l’équipe.
Bien que nous ayons les digressions et pensées d’un des protagonistes tout au long de l’intrigue ainsi que quelques phrases assassines et situations drôles des membres d’origines de la Squad, on n’arrive pas à s’attacher aux personnages sachant que tous sont sacrifiables et qu’étant dans un Label hors continuité tout peut arriver.
De plus la conclusion m’a fait penser à d’autres récits comme : Crisis avec SuperBoy Prime et Irrécupérable de Mark Waid.
IL EST OÙ MON BATOUNET DANS TOUT CA ?
Sachez chers amis que notre chauve-souris apparaît dans quelques cases avec la Justice League pour montrer leur inefficacité contre cet adversaire surpuissant. Le traitement le plus “What The Fuck” étant celui de Superman dont le sort est pour le moins particulier.
CONCLUSION
Si vous êtes fan de la Suicide Squad et de son concept c’est un récit fait pour vous. Cependant ne vous attendez pas à une intrigue compliquée avec une complexité géopolitique, que nous pouvions retrouver dans les débuts de l’équipe (même s’il y a une ou deux tentatives), ici le dessin ainsi que les différentes étapes de l’histoire cachent une simplicité qui sert à démontrer la stupidité et l’incohérence du gouvernement américain à gérer les super-humains.
- La violence crue,
- Les commentaires sarcastiques d’Harley et d’Amanda Waller.
- La partie graphique qui peut rebuter,
- Une histoire faussement compliquée,
- Des personnages d’origine de la Squad inutiles.
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